Hélène au violoncelle

Je voulais vous raconter quand même une histoire assez drôle. Ce WE, qui fut un peu plus long, pour cause de commémoration (qui a commémoré ? Vous avez tous profité d »un jour de rab, oui, sauf les graphistes, les illustrateurs et moi, parce qu »on travaille à la maison à n »importe quelle heure, youpi), ce WE prolongé, donc, devait nous permettre de finir aussi quelques petits arrangements pour le new album of the year.

Il fallut donc que je sorte (oh misère, je sais plus jouer) mon violoncelle pour poser sur Dark Horse, un crincrin énigmatique et envoutant. J »ai essayé 2-3 trucs, et puis je suis arrivée à reproduire la sirène du premier mercredi du mois, belle performance donc.
On a essayé de poser du violoncelle sur une autre chanson, mais là, non, rien de concluant, c »était comme inviter André Rieu dans la place. Une erreur de casting.

Il fallut ensuite sortir l »harmonica pour finir Walking down, et c »est là que c »est devenu marrant. Non pas que je sois tout à coup devenue une joueuse chevronnée, c »est toujours un peu faux online casino mais ça passe. Non le truc drôle, c »est que quand tu enregistres, tu reprends 100 fois la ligne (dans mon cas hein), tu la joues et la rejoues jusqu’à ce que ce soit convenable pour être gravé (dans le marbre). Eh bien, souffler dans un harmonica pendant des plombes, moi, ça me fait ventiler. Parfaitement, j »avais le tournis ! Une hyper-oxygénation du cerveau ! Ou une asphyxie ! Enfin, un truc à te donner le vertige. Il a fallu en faire des pauses. La honte. Tu crois que Bob Dylan, il ventilait en concert ?

J »ai mis la photo du violoncelle parce que c »est plus classe, hein.

Salut !