Marie GeraudelMarie est haguenauvienne de naissance et strasbourgeoise depuis ses études de graphiste et son premier boulot pour une agence de communication en plein centre de la ville. Graphiste indépendante depuis 2008, elle a créé J’veux du chocolat pour continuer de cultiver le plaisir de travailler avec les couleurs, les volumes et les courbes dans ses réalisations print, 3D et vidéo pour des entreprises et des institutions. Elle s’amuse de se frotter à la conception d’espaces et la décoration intérieure pour la création de stands commerciaux. La couleur est reine dans son travail depuis son intérêt précoce pour le fauvisme et Chagall.

Qu’entendent les petites oreilles de Marie ?

Adolescente, elle fait croire qu’elle aime les boys bands pour ne pas rester toute seule à la récré. Elle écoute aujourd’hui de la pop anglaise et quelques groupes français. Sa playlist 2013 est très en accord avec les Victoires de la Musique : elle craint d’ailleurs de devenir bobo… On y trouve C2C (Happy), Asaf Avidan, The Luminairs, Ulrich Forman (I’m in love)… « Mais ces musiques que j’aime, souvent on les retrouve dans les pubs télé ensuite, c’est horrible ! online casino » Elle a aussi une capacité à savoir ce qui va marcher et a écouter les Brigitte bien avant qu’elles ne se fassent remarquer.
Mais ce qui caractérise cette écouteuse touche-à-tout, c’est son goût pour les reprises, de Rocky Racoon à une chanson de Claude François en japonais en 2012. « Je n’aime pas Bob Dylan, mais j’adore les reprises de Bob Dylan », celle de Medi and the Medicine show, notamment sur Like a Rolling Stone. « Dans le genre, le dernier album d’Iggy Pop, c’est tout à fait mon truc ! »

Et Grand March dans tout ça ?

Marie était là pour nous aider sur les tournages des clips de On my way down et Lady Belle. Elle a, cette fois, travaillé le clip de Come Home avec Yann Hoffbeck en apportant aux images filmées la poésie d’une silhouette féminine dessinée avec élégance. Elle a choisi d’illustrer la solitude d’une mère marquée par le départ d’un fils, par un personnage toujours montré de dos ou de profil, pour que reste mystérieuse cette femme et son élan brisé. Rompre l’habitude de travailler à partir d’un brief, c’était un peu nouveau pour Marie, comme une occasion de travailler sans filet et de laisser libre cours à sa propre interprétation des choses. Ca lui donne bien envie de recommencer. À nous aussi ! Merci Marie…

A voir

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