Il y a une semaine, on a été invité à jouer avant un chouette groupe qui présentait joyeusement son nouvel EP (Extended Play, pour les non initiés, sorte de mini album 4 titres). Super, une occasion de jouer, dans une belle et grande salle, avec du bon matériel. Nous y sommes allés, le nez au vent, gaillards et enthousiastes, après avoir préparé un petit set avec même une nouveauté (Privateering de Mark Knopfler, heureusement réussie !).
Mais nous y sommes surtout allés à trois. TROIS ! Rendez-vous compte ! Comme si on avait amputé un membre des One Armed Man ! Ah mais c’est déjà fait, me dit-on.
Tout ça pour vous dire que c’est pas facile facile de faire un set acoustique quand on a pris ses marques avec une batterie. Parce que je vous fais le topo : à trois, ça veut dire que Fred est à la guitare et aux petites percus, Aurélien joue de la guitare et du banjo, et moi je râle parce que, m’enfin, vous avez casino online pas l’impression d’être à poil, les mecs ? Ah non, c’est juste moi. Toujours un peu peur que les gens s’ennuient.
Quelque peu refroidi par notre dernière prestation, on a donc retroussé nos manches et on a bossé un set plus intelligent parce qu’on ne peut pas se contenter de jouer les chansons comme d’habitude, sans batterie et sans basse. On remet ça la semaine prochaine, en unplugged (débranché, pour les non avertis, on ne sait jamais). Et si je me sens nue alors, ce sera peut-être parce que j’aurai oublié de mettre un vêtement (j’ai l’art du teasing…). Mais certainement plus parce que j’aurai une sensation de manque.
Et telle une épiphanie, m’est apparue cette évidence : on n’est pas grand chose sans son bassiste. Surtout quand c’est lui qui fait les contre chants.
Cyrille, reviens !